Silent Running

1972. Un brillant collaborateur de 2001 l'Odysée de l'espace, se lance dans l'aventure spatiale. C'est son premier film. 

Silent running est un étrange film de science-fiction, à mi-chemin entre un film avant-gardiste sur la sauvegarde de l'environnement (l'un des premiers) et une robinsonnade hippie. Au fil des ans, ce film à petit budget -1 million de $- est devenu un classique estimé par les amateurs de films de science-fiction. 

On y retrouve ce qui sera désormais des lieux communs du genre :  Silent Running offre des plans de vaisseaux dans l'espace, des robots (joués par des acteurs cul-de-jatte), des planètes et la profondeur d'un huis-clos aux confins de l'espace. 

Douglas Trumbull se souvient des effets de 2001 lorsqu'il veut montrer la solitude de Freeman (!) Lowell, garde forestier spatial, habité par son idéal, on dit aujourd'hui, écologique.

(A gauche du personnage, les fruits et légumes de la récolte des dômes où poussent les derniers spécimens naturels.)

Puis un zoom arrière replaçant le héros dans une immensité désertique. 

(Valley Forge... ce nom vous dit quelque chose !  C'est le nom d'un porte-avions de la seconde guerre mondiale, utilisé pour des scènes d'intérieur.) 

On retrouve aussi des scènes où le vaisseau évolue dans l'espace. Saturne était initialement prévue pour être montrée dans 2001. 

Silent Running s'inscrit dans la continuité de 2001 tout en développant un thème totalement inédit. 
L'espace trouve sa profondeur par l'illusion des effets spéciaux et par un récit inédit.