En 1955, une nuit étoilée sort de la boite noire. C'est une nuit pour un chasseur...
Dans un champ d’étoiles, apparaît progressivement la figure bienveillante d’une grand-mère…
Lilan Gish incarnant Rachel Cooper raconte une histoire. Depuis ce ciel étoilé, la bonne grand-mère nous conte ce récit.
Le point de vue est le sien, celui des enfants qui l’écoutent, celui du conte que les spectateurs découvrent.
Le champ d’étoiles ici n’a pas besoin d’une profondeur réaliste. Il suffit de deux dimensions pour que cette histoire ait lieu.
Le point de vue est le sien, celui des enfants qui l’écoutent, celui du conte que les spectateurs découvrent.
Le champ d’étoiles ici n’a pas besoin d’une profondeur réaliste. Il suffit de deux dimensions pour que cette histoire ait lieu.
Cet espace bidimensionnel est celui d’un conte où s’affrontent le Bien et le Mal.
C’est un espace symbolique. La toile peinte représentant un ciel étoilé est le décor naïf du conte.
C’est un espace symbolique. La toile peinte représentant un ciel étoilé est le décor naïf du conte.
Nous survolons ce monde depuis les hauteurs de ce ciel étoilé.
Nous rapprochant, nous découvrons, en même temps que des enfants jouant innocemment à cache-cache, le mal et le malheur sur terre.
Les spectateurs quittent le lieu du crime.
et suivent sur un chemin une voiture et son conducteur.
Le montage suggère qu’il y a un rapport entre la scène précédente et celle du prêcheur/pêcheur.
Le montage suggère qu’il y a un rapport entre la scène précédente et celle du prêcheur/pêcheur.
Le champ d’étoiles, dans sa simplicité cinématographique –des points lumineux sur fond noir, est un espace métaphorique.
C’est celui du bien qu’incarne la bienfaisante grand-mère, celui de Dieu auquel s’adresse le terrestre, terre-à-terre et machiavélique prêcheur, levant les yeux au ciel.
C’est celui du bien qu’incarne la bienfaisante grand-mère, celui de Dieu auquel s’adresse le terrestre, terre-à-terre et machiavélique prêcheur, levant les yeux au ciel.
La nuit hantée par le chasseur est le lieu du conte.
La lumière projetée de la lune dans la grange est fantaisiste. Les spectateurs n’ont pas besoin de réalisme pour croire à cette histoire.
Le ciel prend des allures de théâtre d’ombres sur laquelle se détache la silhouette démesurée du chasseur ; cet ogre qui « ne dort jamais ».
La fin de ce conte fait même du champ d’étoiles du début, un décor pur et simple : en arrière-plan, la guirlande d’étoiles.
excellent !
RépondreSupprimerje dois dire (in french)
et quelles captures ! j'en salive. mais ce serait un autre jeu.
Petite information pratique : le film de charles laughton est tiré du très bon livre éponyme de davis grubb, réédité en folio policier (350 pages). Pour quatre euros de plus, vous avez le dvd avec le film.
RépondreSupprimerencore une journée ou j'ai appris un truc !
RépondreSupprimerou je l'avais oublié ?
un petit lien sponsorisé, et la fortune viendra à lcvertigo !